Cadrage LEEL 2021-2028


 

 LES COLLOQUES LÉEL (2021-2028)

La deuxième édition du colloque Lire et écrire entre les langues aura lieu à Aix-en-Provence les 14, 15 et 16 juin 2023

Ce projet de colloque « LEEL 2023 – Lire et écrire entre les langues » est le deuxième volet d’une réflexion scientifique déjà engagée avec le colloque Ecrire entre les langues 2021, porté par AMU (LPL/CNRS), l’Inalco (Paris), l’Université de la Sorbonne nouvelle (DILTEC) et l’Université d’Angers (CIRPAL), qui a eu lieu à l’Inalco (Paris) le 14-15 juin 2021. Il vise ainsi à s’inscrire dans une dynamique collective inter-universitaire autour de l’écriture littéraire plurilingue. Cette dynamique est destinée à se poursuivre et à se renforcer dans les prochaines années, avec la mise en oeuvre de la convention de recherche LEEL (2022-2027) et la constitution d'un réseau de chercheurs.euses, enseignant.e.s, écrivain.e.s et artistes.


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Comment écrire, comment donner à lire, à entendre mais aussi à dire jusque dans la classe le plurilinguisme inhérent à notre monde urbanisé mondialisé (Calvet, 1994) mais aussi celui, moins étudié, des zones rurales (Cobbinah et al., 2016) ? C’est le dialogue entre la langue normée à diffusion internationale comme le français, l’anglais, l’arabe, l’espagnol, etc. et des langues qui leur semblent aux antipodes (à l’instar des langues orientales, africaines, océaniennes enseignées à l’Inalco), mais aussi entre les multiples variétés de langue, sociales (Gadet, 2007) et topiques (Likacheva-Philippe, 2010), que nous nous proposons d’explorer dans les colloques LÉEL (Lire et écrire entre les langues), à la fois dans son expression littéraire et dans ses exploitations pédagogiques. Dialogue qui ne va évidemment pas sans heurts, la littérature portant elle aussi le témoignage des rapports de dominations exercés dans la société (Giordan, Ricard & Balibar, 1976) ou d’histoires familiales ou personnelles mouvementées, tant au sein de la francophonie (Spaëth, 2018) où le français se décline sous des formes variées, trop souvent invisibilisées, que dans d’autres sphères géolinguistiques. Que ce soit dans l’exploration des corpus littéraires ou des expériences pédagogiques de création plurilingue, c’est donc aussi ce « bruissement de la langue » (Barthes, 1984) et ce plurilinguisme interne aux langues, que les colloques LÉEL cherchent à promouvoir. Ce plurilinguisme interne concerne certes le français, dont le singulier masque la diversité géolinguistique des variantes régionales comme nationales, autant de manifestations de l’hétérogénéité langagière (Glissant, 1995) propre à l’espace francophone, auquel aucun locuteur n’échappe (Derrida, 1996), mais aussi toutes les autres langues dominantes. Lire la suite ... Appel à Communication

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