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Ecrire entre les langues : 

littérature, enseignement, traduction

COLLOQUE EN LIGNE LE 14-15 JUIN 2021

(Le lien de la visioconférence sera envoyé aux inscrit.e.s)

INALCO (PLIDAM-EA 4514)

UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE (DILTEC-EA 2288 & THALIM-UMR 7172)

UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE (LPL-UMR 7309 & SUFLE)

UNIVERSITÉ D’ANGERS (CIRPALL - EA7457)

 

 

Mots clés : hétérogénéité énonciative ;  hétérolinguisme ; plurilinguisme ; autotraduction ; ateliers d’écriture ;  création.

Domaines : littératures ; francophonies ; Francophonie ; didactique des langues et des cultures ; sociolinguistique ; traductologie.

Une des dimensions de la création littéraire tient à la conscience des langues, qu’il s’agisse de la diversité des langues en contact ou des variétés d’une même langue. Ce “dialogue des langues” est riche d’une immense potentialité poétique et narrative : l’explorer était au cœur du Concours Inalco & OIF de la nouvelle plurilingue, imposant comme contrainte linguistique d’employer au moins une autre variété linguistique que le “français normé”,  entendu comme une variété de français parmi d'autres, élevée au statut de norme par le truchement de "l'idéologie du standard" (Gadet, 2007 : 27-31). En raison de son ouverture au monde (plus de 70 langues y sont enseignées, dont de nombreuses langues communément désignées comme « rares » pour « rarement enseignées » (Doehler, 2010)), l’Inalco se prêtait mieux qu’aucun autre lieu à accueillir un tel concours. 

Pour inscrire cet événement dans une réflexion scientifique, l’Inalco (Plidam-EA 4514) s’est associé à l’Université Sorbonne Nouvelle (Diltec-EA 2288 & Thalim-UMR 7172), à Aix-Marseille Université (LPL-UMR 7309 & SUFLE) ainsi qu’à l’Université d’Angers (Cirpall-EA 7457) avec l’objectif de questionner plus avant cette hétérogénéité linguistique – qui participe au renouvellement des recherches sur le dialogisme, l’intertextualité et la polyphonie, notamment dans ses prolongements pédagogiques et didactiques (Auger, 2007 ; Blanchet, 2009), lors du colloque Écrire entre les langues : littérature, enseignement, traduction, les 14 et 15 juin 2021. Il sera associé à la remise des Prix du concours et à la lecture-performance des nouvelles primées.

Comment donner à lire, à entendre mais aussi à dire jusque dans la classe-même ce plurilinguisme inhérent à notre monde urbanisé mondialisé (Calvet, 1994) ? C’est ce dialogue entre le français normé et des langues qui lui semblent aux antipodes (à l’instar des langues orientales, africaines, océaniennes enseignées à l’Inalco), mais aussi entre les multiples variétés du français, sociales (Gadet, 2007) et topiques (Likacheva-Philippe, 2010), que nous nous proposons d’explorer dans ce colloque, à la fois dans son expression littéraire et dans son exploitation pédagogique. Dialogue qui ne va évidemment pas sans heurts, la littérature portant elle aussi le témoignage des rapports de dominations exercés dans la société (Giordan, Ricard & Balibar, 1976), au sein de la francophonie (Spaëth, 2018), où le français se décline sous des formes variées, trop souvent invisibilisées. Que ce soit dans l’exploration des corpus littéraires ou des expériences pédagogiques de création plurilingue, c’est donc aussi ce “bruissement de la langue” (Barthes, 1984) et ce plurilinguisme interne aux langues, que le colloque veut aussi promouvoir, en particulier pour le français, dont le singulier masque la diversité géolinguistique des variantes régionales comme nationales, autant de manifestations de l’hétérogénéité langagière (Glissant, 1995) inhérente à l’espace francophone, auquel aucun locuteur n’échappe (Derrida, 1996). 

Pour donner la place qu’elles méritent à ces voix singulières de robinsons (Ausoni, 2018) et à ces langues minorées, en décentrant et élargissant le regard vers d’autres aires géolinguistiques, le colloque s’associe à la Chaire Unesco sur le plurilinguisme. Celle-ci, composée de vingt-deux universités à travers le monde et dont l’Inalco est partenaire, place l’enseignement des langues et la traduction parmi ses sept axes de recherche.  Ce colloque sera l'occasion pour la Chaire de lancer son huitième axe, à savoir “Plurilinguisme et Littérature”. Ce sera également l'occasion d'élargir la réflexion à d'autres contextes géolinguistiques, tels que la Fédération de Russie, l’Amérique Latine, l’Afrique et l’Inde, qui sera par ailleurs l’invité d'honneur du Salon du Livre 2021.  Le 3e Séminaire de la Chaire qui a été accueilli par l’Inalco en janvier 2020 a abordé le thème des hiérarchies dans le multilinguisme, y compris les hiérarchies littéraires, particulièrement lorsqu’il s’agit des langues minorées, dont des langues indigènes. Le présent colloque peut être également l’occasion d’aborder cette dimension d’autant plus que le Programme Information Pour Tous (PIPT) de l’Unesco devrait annoncer la Décennie internationale des langues autochtones qui débutera en 2022.

Outre les universités organisatrices, l’OIF et l’Unesco, le colloque a pour partenaires l’Institut du Tout-Monde qui retransmettra sur son site la captation des conférences, la Maison des écrivains et de la littérature pour l’intervention d’un écrivain et la Maison de la poésie où devrait avoir lieu la soirée de remise des prix du concours de la nouvelle plurilingue. 

Axe 1 : L'hétérolinguisme en littérature : situations, représentations, traductions

Mots clefs : hétérolinguisme ; littérature translingue ; francophonies ; approche anthropologique ; sociolinguistique du contact  ; traductologie 

La dimension plurilingue, hétérolingue (Grutman, 1997) ou translingue (Kellman, 2000), de la création littéraire francophone fait l’objet d’études de plus en plus nourries. On la retrouve du côté de la littérature comparée (Porra 2011), des études d’orientation discursive (Suchet, 2014), traductologiques (Ferraro et Grutman, 2016) ou encore de la génétique textuelle (Anokhina et Sciarrino, 2018). Ces études littéraires du champ contemporain en France (Ausoni, 2018 ; Marchand et Roux, 2019), en Europe (De Balsi, 2019) ou dans l’espace postcolonial (Moura, 1999) font écho - de la glottocritique (Bernabé 1982) à la sociolinguistique critique (Heller, 2002 ; Boutinet 2017 ; Prudent, 2003 ; Faye 2010) en passant par l’analyse du discours (Maingueneau, 2006) - à ceux qui ont cherché et cherchent encore à dévoiler (voire subvertir) la question du pouvoir propre au langage.

Les écrivains, qu’ils aient grandi dans un environnement plurilingue et diglossique, qu’ils aient changé de langue par choix ou de manière subie, dans “l’exil ou l’errance” (Bonnet, 2007) peuvent adopter des postures diverses, écrire en une seule langue, normée ou non, ou “penser entre les langues” (Wismann, 2012) ou en “plus d'une langue” (Derrida, 1996 ; Cassin, 2012) ou encore créer une langue étrangéisée (Pejoska, 1995). Leurs textes font résonner et tissent la pluralité des langues de façon diverses (Gauvin, 1999), en fonction de projets esthétiques, poétiques, linguistiques, culturels, politiques, qui sont à contextualiser. Ils témoignent de parcours qui peuvent être exemplaires et formateurs (Godard et Suchet, 2015) tant pour les apprenants que pour les enseignants de langue. Découvrir ces auteurs et leurs œuvres, éclairer leurs pratiques de création avec/dans/ entre la/les langue/s, donner des outils d’analyse, de compréhension et de réflexion, mais aussi penser la multiplication des recherches sur un phénomène qui pourtant n’est pas nouveau (Denti, 2017), tels sont les objectifs de ce premier axe.

Axe 2 : Créativité plurilingue en didactique des langues : démarches, objectifs, expériences

Mots clefs : plurilinguisme ; créativité ; atelier d’écriture ; biographie langagière ; interculturel 

L’expérience plurilingue, considérée comme un ferment de créativité dans le domaine littéraire et artistique (Anokhina, 2012) se trouve, en didactique des langues et du plurilinguisme (Candelier, 2008), nourrir de nombreux projets qui visent à développer les compétences langagières à travers un usage sensible et créatif des langues (Aden, 2012). À distance des approches fonctionnelles et communicatives qui envisageaient la langue comme système ou comme outil, ou de manière complémentaire avec elles, les ateliers créatifs qui puisent dans les ressources linguistiques et plurilingues des apprenants se multiplient (écriture créative, improvisation, théâtre, poésie, slam, kamishibaï, vidéo ou chanson). Ils s’appuient sur une didactique qui privilégie les dimensions esthétique, expérientielle, émotionnelle, du langage  (Eschenauer, 2014)  ou qui vise une épistémologie de la relation à travers l’expérience vécue (Castellotti, 2017).

Ces démarches entrent en résonance avec les corpus littéraires plurilingues, soit parce qu’elles s’en inspirent directement, dans un mouvement de lecture-écriture, soit qu’elles en rejoignent les présupposés, les enjeux ou les effets. Selon les cas, il s’agira de développer une relation sensible à une langue nouvelle ou de jouer avec les contraintes linguistiques et les passages de langue, articulant conscience linguistique et expérience langagière (Aboab, Allaneau-Rajaud, Godard & Woerly, 2020). Ou bien encore il s’agira d’insérer les ateliers d’écriture plurilingue dans les démarches biographiques (Mathis, 2016 ; Dompmartin-Normand, 2016), pour inaugurer une forme de réflexivité sur le parcours langagier ou migratoire, et redonner dans le système éducatif toute sa place à l’identité de l’apprenant (Cummins et al., 2005). Les contributions de ce deuxième axe consacré à la créativité plurilingue en didactique des langues permettront d’en explorer le fonctionnement à travers des analyses de dispositifs et de productions aussi bien que des restitutions de projets ou la participation à des ateliers.

Autour de ces questions, le colloque réunira pendant deux jours des spécialistes français et étrangers engagés dans la recherche, la création, la traduction et la transmission, qui interviendront sous la forme de conférences plénières, de communications en sessions parallèles, d’ateliers créatifs, d’affiches et de mises en voix. Au-delà de ce premier événement scientifique, nous espérons construire des collaborations à plus long terme entre les universités organisatrices et leurs partenaires autour de la création littéraire plurilingue en faisant perdurer le dialogue entre recherche, création et enseignement.

Références : 

Aboab Deborah, Allaneau Rajaud Virginie, Godard Anne, Woerly Donatienne, 2020. « Des ateliers littéraires et plurilingues en FLE : de la conscience linguistique à l’expérience langagière », Écritures créatives : représentations contemporaines, processus créatifs, nouveaux enjeux professionnels, Juin 2018, Angers, France, à paraître, P. U. Rennes.

Aden, Joëlle. 2012. «La médiation linguistique au fondement du sens partagé : vers un paradigme de l’énaction en didactique des langues», Klincksieck | Ela, Études de linguistique appliquée, 2012/3, n° 167, pp. 267-284.

Anokhina, Olga, et Emilio Sciarrino, éd. 2018. Entre les langues. Genesis, 46 (18). Paris: PUPS.

Anokhina, Olga, éd. 2012. Multilinguisme et créativité littéraire. L’Harmattan.

Auger, Nathalie 2007. Enseignement des langues d'origine et apprentissage du français: vers une pédagogie de l'inclusion. Le français aujourd'hui, (3), 76-83.

Ausoni, Alain. 2018. Mémoires d’outre-langue : l’écriture translingue de soi. Genève: Slatkine érudition.

Bally, Charles. 1965. Linguistique générale et linguistique française. Franke.

Bakhtine, Mikhaïl. 1970. L'œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen-Âge et sous la Renaissance. Gallimard : Paris.

Barthes, Roland. 1984. Le Bruissement de la langue. Essais critiques IV. Paris : Seuil. 

Bernabé, Jean. 1982. « Contribution à une approche glottocritique de l’espace antillais », La Linguistique, vol. 18, fasc.1., Bilinguisme et diglossie. Paris : PUF.

Blanchet, Philippe. 2009. “Post-face en forme de coup de gueule : pour une didactique de l'hétérogénéité linguistique - contre l'idéologie de l'enseignement normatif et ses discriminations glottophobes”, dans Cahiers de Linguistique, 2009, 2 (35), pp. 165-183. 

Bonnet, Véronique. 1997. De l’exil à l'errance : écriture et quête d'appartenance dans la littérature contemporaine des petites antilles anglophones et francophones. Thèse de doctorat, Université Paris 13.

Boutet, Josiane. 2017 « La pensée critique dans la sociolinguistique en France », Langage et société, vol. 160-161, no. 2, pp. 23-42.

Cassin, Barbara 2016. Éloge de la traduction – Compliquer l’universel. Ouvertures. Paris : Fayard

Cassin, Barbara. 2013. Les intraduisibles. Paris : Archives Contemporaines Editions.

Cassin, Barbara. 2012. Plus d’une langue. Paris : Bayard.

Calvet, Louis Jean. 1994. Les voix de la ville : Introduction à la sociolinguistique urbaine. Payot : Paris.

Candelier, Michel 2008. « Approches plurielles, didactiques du plurilinguisme : le même et l’autre », Les cahiers de l'Acedle, 5, n°1, pp. 65-90.

Castellotti, Véronique. 2017. Pour une didactique de l’appropriation: diversité, compréhension, relation. Langues & didactique. Paris: Didier.

Cummins, J., Bismilla, V., Chow, P., Cohen, S., Giampapa, F., Leoni, L., ... & Sastri, P. (2005). Affirming identity in multilingual classrooms. Educational leadership, 63 (1), 38.

De Balsi, Sara. 2019. Agota Kristof: écrivaine translingue. Presses Universitaires de Vincennes.

Denti, Chiara. 2017. L’hétérolinguisme ou penser autrement la traduction. Meta, vol. 62, n°3, pp. 521–537. https://doi.org/10.7202/1043946ar 

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Eschenauer, Sandrine. 2014. Faire corps avec ses langues. Théâtre et didactique : vers une définition de la translangageance. In J. Aden & A. Arleo (dir.), Languages in motion, nº 6, Nantes : Editions CRINI.

Ferraro, Alessandra, et Grutman, Rainier, éd. 2016. L’autotraduction littéraire: perspectives théoriques. Rencontres, 154. Série Théorie littéraire ; 5. Paris: Classiques Garnier.

Forster, Leonard. 1970. The poets tongues. Multilingualism in literature. Cambridge University Press.

Gadet, Françoise. 2007. La variation sociale en français. Paris : Ophrys.

Gauvin, Lise, éd. 1999. Les Langues du roman : du plurilinguisme comme stratégie textuelle. Montréal: Presses de l’Université de Montréal.

Giordan, H., Ricard, A., & Balibar, R. (1976). Diglossie et littérature: recueil de travaux. Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine.

Glissant, Édouard. 1995. Introduction à une poétique du divers. Presses de l'Université de Montréal.

Godard, Anne, éd. 2015. La Littérature dans l’enseignement du FLE. Paris: Didier.

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Kellman, Steven. 2000. The Translingual imagination, Lincoln : University of Nebraska Press.

Likacheva-Philippe Lidia. 2010, “Problèmes de la notion de topique”, La Linguistique 46 (2), Presses Universitaires de France : 127-144.

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Mathis, Noëlle. 2016. « Écrire (entre) ses langues en atelier d’écriture : Une approche plurilingue des textes de Driss Chraïb, Wajdi Mouawad et Nancy Huston ». Carnets, no7 Deuxième série (mai). 

Meney, Lionel. 2010. Main basse sur la langue. Idéologie et interventionnisme linguistique au Québec, Montréal : Liber.

Molinié, Muriel. 2011. “La méthode biographique : de l’écoute de l’apprenant de langue à l’herméneutique du sujet plurilingue”, dans. Guide pour la recherche en Didactique des langues. Approches contextualisées, Editions des Archives Contemporaines, pp.Ps 144-154, 2011.

Moura, Jean-Marc. 1999. Littératures francophones et théorie postcoloniale. Écritures francophones. Paris : Presses universitaires de France.

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Pejoska-Bouchereau, F. (1995). Le phénomène culturel de l'émigration: une nouvelle forme d'imaginaire (sur l'exemple de la littérature croate) (Doctoral dissertation, Paris, INALCO).

Pekarek Doehler, Simona. 2000. La notion de contact de langues en didactique (Vol. 4). ENS Editions.

Porra, Véronique. 2011. Langue française, langue d’adoption: une littérature « invitée » entre création, stratégies et contraintes (1946 - 2000). Passagen 12. Hildesheim : Olms.

Prudent, Lambert Félix. 2003. « Réponse au texte de Didier De Robillard : chaotique, éclectique, pragmatique ... », Cahiers de sociolinguistique, vol. 8, n°1,  pp. 233-243. 

Suchet, Myriam. 2014. L’Imaginaire hétérolingue. Paris: Classiques Garnier.

Spaëth, Valérie. 2018. “Pour enseigner l’histoire de la notion de francophonie”. Français dans le monde. Recherches et applications, (64), 28-41.

Wismann Heinz. 2012. Penser entre les langues. Paris : Albin Michel.

COMITÉ D'ORGANISATION

Anselmo Marielle, PLIDAM, INALCO (Paris) ; Cros Isabelle, LPL, AMU (Aix-Marseille) et PLIDAM, INALCO (Paris) ; David Catherine, LPL, AMU (Aix-Marseille) ; Farahandouz Farbod, PLIDAM, INALCO (Paris) ; Godard Anne, DILTEC, USN (Paris) ; Hodieb Liliane, PLIDAM, INALCO (Paris) ; Kanniganti Anuradha, Chaire Unesco et INALCO (Paris) ; Leconte Amélie, LPL, AMU (Aix-Marseille) ; Marchand Aline, THALIM, USN (Paris) ; Woerly Donatienne, DILTEC, USN (Paris).

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